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samedi 31 juillet 2010

Argentine, Episode VII et Fin: Grève, vol et changements de bus...

Jeudi 15 Juillet 2010
Je prends, une heure avant le départ du bus, un ticket pour Salta, dans le Nord Ouest de l'Argentine, afin de passer directement en Bolivie. J'avais idée de passer par le Paraguay mais le problème était de rejoindre la Bolivie depuis Asuncion: 30h de bus si la piste est sèche, le double dans le cas contraire...
Dans le terminal de Puerto Iguazu, je retrouve Antoine. Je l'ai rencontré à Colonia Pelligrini. il partait le lendemain de notre arrivée. Antoine a 22 ans. Il est Skipper à Ushuaia. Il emmène des gens en croisière notamment en Antarctique sur un voilier de 24m.
Alors que je récupère mon billet, le départ du bus initialement prévu à 11h est reporté à 14h pour cause de grève. On ne nous avertit pas de l'évolution des choses. vers 15h, avec toujours autant d'incertitude, Antoine et moi nous faisons rembourser et changeons de compagnie. Ceci implique de multiples changements.
Nous arrivons à Salta après 30h de bus, 5 changements, vers 21h30, sous la neige. Le premier hôtel dans lequel nous entrons est plein. Nous décidons de manger un peu. Antoine et moi nous disons qu'il serait finalement mieux de poursuivre directement sur la Bolivie ce soir même. Alors que je me connecte sur internet pour lire les mails que ma Femme m'aura certainement envoyés, et de lui donner de mes nouvelles par la même occasion, je reçois entre autre un message de Stéphanie me disant qu'elle et ses compagnes sont à Salta et qu'elles prennent le bus de 0h40 pour la frontiere bolivienne. Il est 22h30 quand je lis le message. nous réglons l'addition et nous apprêtons à partir. Je vois Antoine chercher quelque chose. Son sac à dos. On le lui a volé sous nos yeux! Il contenait passeport, carte Visa, appareil photo... Nous en parlons au gérant du restaurant, qui appelle la police. Nous nous retrouvons 20 minutes plus tard dans un petit bureau de police du quartier. Antoine n'a pas en sou en poche et doit rejoindre sa copine le 25 Juillet á La Paz en Bolivie, et n'a plus de passeport non plus. Vers minuit, avec l'accord d'Antoine, je décide de poursuivre le voyage. Je lui laisse l'équivalent de 160 euros pour gérer un trajet probable vers Buenos Aires et de quoi vivre quelques jours.
Je fonce à la gare. les guichets sont fermés. J'essaie de négocier avec le contrôleur du bus, en vain. C'est le chauffeur qui me fait entrer dans les guichets par le porte de derrière et me permet d'obtenir une des dernières places. Je monte dans le même bus que Steph, Jessica et Marie, mais profite de mon siège "cama" (large et inclinable) à l'étage du dessous pour dormir.

Samedi 17 Juillet 2010
Il fait très froid ce matin à La Quiaca, ville frontière de l'Argentine avec la Bolivie. Nous quittons le terminal et marchons vers la frontière. les formalités sont simples et rapides. Nous cherchons á prendre un bus pour Uyuni plus au Nord. Nous sommes sur le point de payer la compagnie de bus quand une femme arrive et prétend que le bus en question  ne va pas à Uyuni, que l'agent nous ment et nous invite 'a confirmer ses dires à la police. Soit... Après quelques palabres entre le policier, la femme et l'agent, nous concluons qu'il est plus simple de prendre... le train!
Celui-ci part à l'heure, vers 15h30. Ça bouge. Les paysages sont surprenants. Un mélange de Far West et de montagnes de l'Atlas, au Maroc, les cactus en plus. Nous avons tout de même la télé pour notre demi-wagon et contrairement aux bus de nuit, il y fait chaud. Avec notre ticket, nous avons droit à un repas et une boisson gratuits dans le wagon restaurant.

Il est 1h du matin quand nous sortons de la gare de Uyuni. nous arrivons à la porte de l'hôtel que nous avons choisi. personne ne répond. puis le courant de toute la ville se coupe. Je ne suis pas sur que la température atteigne zéro degré. Uyuni est à 3600m d'altitude. nous sommes dans le noir, à la recherche d'un hôtel. Nous marchons un peu au hasard quand une voix de femme nous propose le sien et à des prix très intéressants. Nous acceptons sur le champ!

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