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mercredi 28 octobre 2009

Inde, Episode VII: Mcleod Ganj et Trek dans l'Himalaya


Jeudi 22 Octobre 2009

3h de train et 4h de bus apres notre depart d'Amritsar, nous atteignons Mcleod Ganj, village de la residence d'exil du 14eme Dalai Lama, a 1770m d'altitude, dans les montagnes de l'Himalaya.
Le soir, Serafin, Rafael et moi participons a une manifestation pacifiste organisee par les tibetains pour denoncer la mise a mort par le gouvernement chinois de 4 ressortissants tibetains, 2 jours plus tot.

Le lendemain, nous visitons le musee d'Histoire tibetain.
Je savais que la Chine en avait apres les tibetains mais n'imaginais pas toutes les cruautes dont elle etait et est toujours capable. Des centaines de temples et de statues ont ete detuits, les prisonniers coupables de leur nationalite et de leur croyance sont tortures. Bon nombre de familles tibetaines fuient le Tibet a pied a travers les hauts cols de l'Himalaya.
Parmi les premiers exiles, ceux qui n'etaient pas souffrants de sequelles (amputation d'orteils, de pied, de jambe dues au gel) etaient parfois renvoyes au Tibet. Je ne sais pas si cela est toujours d'actualite.

Samedi 24 Octobre 2009
Rafael, Serafin et moi partons de Mcleod Ganj vers 8h30 du matin pour un trek de 2 jours.

Premiere etape: Triund, col situe a 9km de Mcleod Ganj et a 2900m d'altitude. La plupart des gens y passent la nuit (sous tente) ou reprennent directment le chemin du retour.
Nous rejoignons Triund en 2h30. Serafin decide de ne pas poursuivre, ne se sentant pas bien.

Deuxieme etape: Laka Got a 3200m.
Il nous faut 1h pour arriver jusque la et poursuivons directement sans nous arreter.

Troisieme etape: Lahes Caves a 3350m
1h30 plus tard, nous atteignons enfin la destination du jour. Il est 15h et deja il fait bien froid. Nous remplissons nos bouteilles d'eau a la cascade situee a 50m de la grotte.

La grotte est en fait une enorme pierre platecouchee sur des rochers et offant ainsi un abri, aec 1m20 de hauteur de lafond maximale. La ou nous dormons, il nous est impossible de nous assoir.

Tres vite, nous rejoignent un israelien, une anglaise, ainsi que leur guide et son frere, porteur. La nuit tombe et la temperature descend tres ite a 0 dC voir en desous selon le guide. La nuit est rude et peu reparatrice.

Rafael et moi reprenons l'ascension ers 8h30 du matin quand le Soleil commence a chauffer.
Objectif de la matinee: Indrahar pass, col a 4300m d'altitude.
L'ascencion est difficile. L'oxygene est plus rare, le vent est glacial, et Rafael et moi ne sommes absolument pas equip pour ce gnre d'aventure. Rafael est en cycliste long et baskets, et je suis en jeans avec mon unique pair de chaussures, mes Camper (pas mal, la pub, hein?). Nous franchissons les premiers bancs de neige ers 4000m, puis le col apres 2h30 d'ascension. Nous y restons a peine 15min car nous devons redescendre les 2500m de denivele nous separant de Mcleod Ganj avant la nuit. Si la difficulte de l'aller etait le souffle et les cuisses, le retour est un calvaire pour les genoux et les chevilles.

Nous arrivons a Mcleod Ganj a la nuit tombee apres un petit detour... bon d'accord, on n'a pas pris le bon chemin...
Bilan du trek (hormis les courbatures): 45km et 5000m de denivele (2500m de positif)

Le lendemain, mes amis espagnol et moi dejeunons tardiement. Je les salue une derniere fois alors que nos chemins se separent, eux prenant la route de Manali, dans les montagnes, et moi celle d'Udaipur vers le sud le soir vers 18h

Inde, Episode VI: Amritsar


Mercredi 21 Octobre 2009

Le lieu le plus saint d'Amritsar est le Temple d'Or, construit au centre d'un bassin sacre. De nombreux Sikhs, hommes et femmes, s'y baignent pour se purifier ou y faire leurs ablutions; les femmes beneficiant d'un espace a l'abri des regards. Des chants de versets Sikhs se repandent dans l'enceinte grace a des hauts-parleur.
Nous evoluons en ces lieux les pieds nus et les cheveux couverts.

Par la suite, nous nous rendons a Mata Temple, dans lequel il nous faut parcourir plusieurs escaliers montants puis descendants, passer un tunnel accroupis, puis quelques salles ou sont representees des divinites, une grotte "pediluve" avant de pouvoir acceder au lieu de priere.

Inde, Episode V: Jaisalmer


Samedi 17 Octobre 2009

Nous sommes une dizaine de voyageurs etrangers dans le bus et a l'arrivee a Jaisalmer, 6 ou 7 d'entre eux me suivent dans l'hotel qui m'a ete conseille a Pushkar. Je fais la rencontre de Serafin et Rafael, pompiers espagnols ages de 42 ans et 37 ans, Oliver, espagnol de 30 ans, un belge et une Thai, couple a peine plus jeune que moi, Silja, finlandaise de 19 ans, et Laura, finlandaise de 25 ans. Toutes deux voyagent seules.

La journee est consacree a la visite du fort ou plutot citadelle, dans laquelle est situe notre hotel. Aujourd'hui est celebree Holly Diwali, sorte de Noel Indien.

Je raconte a Oliver mon projet de louer une moto pour demain et de me promener dans le desert du Thar. Il se propose de se joindre a moi, puis Rafael et Serafin suivent. Nous invitons Silja et Laura. Nous partirons a 6 sur 4 motos.
Le soir, nous profitons des feux d'artifice sur le toit de l'hotel amenage en retaurant. Un couple d'allemands rencontre dans la journee passe la soiree avec nous; feux d'artifice sur fond de guitare.

Dimanche 18 Octobre 2009
5h15 du matin.
Le bruit de nos motos, brisant le silence de la citadelle endormie, ne semble pas perturber les vaches sacrees, couchees ca et la dans les ruelles.
Nous nous dirigeons vers l'ouest, a Sam, a 40km de Jaisalmer, dans le froid de cette fin de nuit.
A l'approche des dunes de sable, de multiples campements touristiques se suivent, un troupeau de dromadaires les separant les uns des autres.
A peine nos moteurs coupes, des chameliers accourent pour nous emmener au point de vue ideal pour profiter du lever de Soleil, a 2km de la. Nous le rejoignons 500m plus tard a pied... Peut-etre les distances chamelesques sont-elles plus longues?

Apres un copieux petit dejeuner compose de the et de biscuits, nous reprenons la route vers Khuri, a 45km au sud-est de Sam, a travers le desert du Thar. Cette route nous emmene dans des paysages tantot Saheliens, tantot Sahariens ou des des etendues plates et desertiques.
Nous nous arretons dans un village qui, tant par l'architecture de ses habitations que par ses environs, me rappelle etrangement ceux que nous croisons entre Koro et Sangah au Pays Dogon au Mali.
Nous dejeunons a Khuri et repartons pour Jaisalmer, que nous quittons aussitot pour repartir vers le nord. Nous visitons un temple a 25km de la puis un cimetiere sur la route du retour a 6km avant Jaisalmer. Puis nous restituons nos motos.

Le lendemain, Oliver, Rafael, Serafin et moi visitons les Temples Jains du fort avant de prendre le bus en direction d'Amritsar, a 600 km au Nord de Jaisalmer, a quelques kilometres de la frontiere pakistanaise. 3Bus et 24h sont necessaires pour atteindre la capitale du Sikhisme.

vendredi 16 octobre 2009

Inde, EpisodeIV: Pushkar et ses environs


Mercredi 14 Octobre 2009.

Kristof et moi passons la matinee sur le "toit restaurant" de l'hotel a ecrire, dessiner, discuter et essayer de prevoir les activites de demain.
La fin d'apres-midi, nous visitonsle centre du village (de 15 000 ames...), dont une des rues principales est commercante, et longe en partie le saint lac central asseche. Autour de celui-ci, de nombreux Ghats permettent d'y acceder. Les Ghats sont des acces aux lacs ou au fleuves par lesquels les croyants passent pour se purifier.
Le soir, a la tombee de la nuit, nous louons 2 motos pour 24h. Nous experimentons alors la conduite (a gauche) en Inde. C'est juste de la folie pure, surtout la nuit.

Le lendemain, nous decidons de profiter de l'aube au sommet de la colline ou est juche le "Savitri Temple" dominant Pushkar du haut de ses 250m. Il est a peine 6h quand nous atteignons le sommet et d'autres touristes sont deja presents.
Des les premieres lueurs, le paysage semi desertique de cette partie du Rjasthan se devoile pudiquement sous nos yeux attentifs. Face a nous, Pushkar, encore habille de son manteau de lumiere, d'ou parvient jusqu'a nos oreilles un chant spirituel s'echappant de l'un des temples. Au loin, quelques hautes collines brisant insolament ce desert de plaines et d'arbres epars, se dessinent dans la brume matinale. De chaque cote, le village est entoure soit de chaine de ces hautes collines, soit de monts , souvenyt hotes de temples, dont l'ascension jusqu'a ceux-ci constitue une epreuve sans doute purificatoire.

Des les premiers rayons du Soleil, une vingtaine de singes au pelage blanc et au visage noir envahit le point de vue. Ceux-ci sembleent avoir l'habitude des humains et peuvent parfois se montrer agressifs s'ils sentent une quelconque nourriture qui leur est refusee. Autrement, ils restent assifs, assis a quelques centimetres des touristes qui les mitraillent avec leurs appareils photos.

Puis nous enfourchons nos motos et nous mettons en route pour un temple dedie a Shiva a 8km de la. Le chemin sinueux entre ces petites montagnes, travesant des paysages desertique se revele bien plus interesant que le temple en question.

En fin de matinee, nous partons a l'aventure. Environ 25km apres avoir quittes Pushkar, je m'arrete pour prendre un indien qui semble vouloir aller, d'apres ce que je comprends, ou plutot suppose, au prochain village. Il ne parle pas un mot d'anglais et moi pas un mot d'Indhi.
Nous arrivons au village mais il me fait signe de continuer. Nous quittons la route goudronnee et empruntons des pistes. Cela me rappelle etrangement l'Afrique. Nous atteignons une demie heure plus tardun village plus consequent dont la rue marchande pavee et ombragee par des grands tissus aux couleurs vives est surprenante, tant par sa singularite que par son animation en ce coin perdu du Rajasthan. Mon passager nous y offre un the avec des biscuits, puis nous reprenons notre route vers l'inconnu a travers le dedale de ruelles aux egouts apparants, zigzagant entre les chariots de paille, pietons imprudents, motos et velos, avant de reprendre une piste.
Je demande a Kristof notre distance parcourue evaluant notre autonomie a 100km, afin d'eviter de tomber en panne d'essence.

Plus tard, nous arrivons dans un miniscule village, comme ceux que l'on peut trouver en brousse en Afrique, et nous eteignons nos moteurs dans la cour d'une maison que nous pensons etre la destination de ce curieux passager, qui tantot danse, tantot chante a l'arriere de ma moto. Nous montons sur le toit qui donne sur une chambre. Nous buvons de nouveau un the arme de biscuit. Cinq ou six enfants nous observent de la porte de cette chambre.
Arrive le moment de la seance photos. La femme va s'habiller et mettre ses bijoux et tout le monde pose. On m'habille avec des vetements traditionnels et je dois poser dans certaines positions, parfois avec des enfants dans les bras...
Alors que nous nous appretons a partir, nous comprenons que nous ne sommes pas a destination. Mon passager nous amene a 5Km de la et nous fait entrer dans une cour ou nous comprenons que c'est une ceremonie de funerailles, les femmes pleurant d'un cote et les hommes d'un autre arborant des bijoux et coiffes de turbans oranges. Nous nous aseyons et expliquons d'ou nous venons en nous servant de ma carte du monde. On nous offre a nouveau un the... et des cigarettes locales, naturelles, au final tres bonnes. Alors que nous sommes sur le point d'etre invites a manger, nous decidons de partir, ne voulant pas commettre d'offense, et d'autre part l'heure avance, et nous devons rendre les motos a 18h. Mon passager est d'abord decide a rester pour manger mais nous insistons pour partir puis je ne sais pas trop si heureusement ou helas, a nous suivre.
Nous insistons pour rentrer a Pushkar, notre carburant se consommant dangereusement et ne savant pas a quelle distance nous sommes de notre destination. quelques 10 minutes plus, mon passager de plus en plus ennuyant (mais il est aussi notre unique guide) me fait signe de rentrer dans une concession. Nous pensons que c'est chez lui. Etbien...non. On nous propose un the. Nous refusons fermement et tentons de reprendre la route de Pushkar. 200m plus loin, mon boulet penche a droite pour m'indiquer une piste menant a un village au pied de la montagne... Peut etre est-ce chez lui. Nous nous arretons devant une courd'ou sortent une dizaine de jeunes femmes. Et re-seance photos. Nous refusons un the... et faisons comprendre qu'il devient urgent de rejoindre Pushkar avant de tomber en panne d'essence.

Mon sac de sable, mon lest derriere moi et Kristof repartons. Apres quelques kilometres de goudron, nous empruntons une piste, qui devient de plus en plus petite. Puis la terre et le sable laissent place aux cailloux. Nous grimpons des escaliers de pierres. Je crains pour mes amortisseurs et mon embrayage. Je me surprends a ne pas tomber dans ces chemins escarpes de montagne.
Nous sommes en plein soleil. Je sens la moto de location aux milliers de kilometres chauffer et mon reservoir se vider.

Aujourd'hui, Vishnou, Brahma, Shiva et tous leurs amis sont avec nous... Nous atteignons miraculeusement Pushkar sans crevaison, ni casse, ni panne d'essence, ni chute...
Kristof se propose de ramener notre etrange guide la ou nous l'avons pris. Au final, il avait juste envie de se promener et de se montrer avec des europeens dans la region.

Inde Episode III: Fort Samode


Nous arrivons donc a Samode dans la nuit. La, nous attend Sumith, dont le pere est proprietaire d'un fort, au sommet d'une colline dominant le village. il nous faut gravir 376 marches pour l'atteindre.
Nous penetrons dans la premiere enceinte, puis une autre porte nous permet d'acceder a la deuxieme enceinte, celle-ci abritant le fort a proprement parler.
Avant de nous coucher, nous profitons de la vue d'une des quatre tours situees a chacun des angles du Fort.

Lundi 12 Octobre 2009
Je me reveille naturellement, dans le silence d'une chambre de cet edifice vieux de 450 ans. Pour la premiere fois, je n'entends pas de klaxon ni aucun bruit parasite. Enfin du calme! Nous descendons au village, qui compte tout de meme 10 000 ames... et decouvrons les differentes echoppes des artisans bijoutiers, forgerons, menuisiers, ferrailleurs...
Le soir, nous decidons de contempler le coucher du soleil sur un mont non loin du Fort. Nous partons en tapettes (tongs) a travers herbes et rochers, et revenons de nuit, apres avoir appris qu'une panthere errait dans les environs. L'Inde nous absorbe et nous en fait oublier ses dangers!

Le lendemain matin, le Soleil nous fait graced'un de ses magnifiques levers dont lui seul a le secret.
Peu apres avoir discuter longuement avec Sumith de ses projets de restauration du Fort, je commets l'irreparable: je penetre dans une annexe servant de cuisine arme de riz, de 3 tomates et d'un oignon. Le pere de Sumith me demande si son fils m'a autorise a cuisiner la. Je reponds oui. Il me demande alors d'attendre ce dernier afin qu'il m'aide... Je ressors de la cuisine en m'excusant, puis attendant, je m'endors. Je suis reveille par mon camarade belge qui me dit que le pere de Sumith, extremement vexe par mes actes, nous demande expressement de quitter les lieux. Il semble que le vieil homme ayant passe 12 ans seul, a du mal a accepter d'autre presence que... la sienne.

Nous quittons donc le Fort en ce debut d'apres midi et nous rendons a Pushkar, a environ 180Km a l'Ouest de Samode.

Inde Episode II: Agra


Nous sommes toujours le Samedi 10 Octobre.
Vers 16h, je rejoins le couple israelien pour visiter le "Red Fort". Kristof, un belge rencontre a mon hotel se joint a nous. Dans cette forteresse se melent jardins luxuriants, dedales dc pieces en pierres rouges taillees aux portes en voutes et aux colonnes dont les tetes rappellent les nids d'abeilles (tres presentes en Inde), palais marbre du sol au plafond dont les palissades dominant la vallee du fleuve Yamuna offrent une vue unique sur le Taj mahal.

Le lendemain, nous nous levons a l'aube pour profiter de la lumiere des premiers rayons du Soleil sur le Taj Mahal.
A 6h du matin, deja une file d'attente au guichet. Malgre mes craintes de manquer le spectacle du a la lenteur de l'unique guichetier, je parviens a profiter du reveil de ce chef d'oeuvre architectural, preuve imperissable de l'amour d'un homme pour son epouse. Car le Taj Mahal n'est autre qu'une tombe ou un mosolee, certes, gigantesque. Il a fallu 22 ans et 20 000 hommes pour batir cet edifice de marbre dont les murs sont incrustes de fresques de pierres precieuses. Au centre, sous la coupole, 2 tombes. Celle de l'empereur Shah Jahan et celle de sa seconde epouse, Mumtaz Mahal, decedee alors qu'elle donnait naissance a leur 14eme enfant en 1631. Le Taj Mahal a commence a etre construit la meme annee et fut acheve en 1653. Peu de temps apres, Aurangzeb un des fils de l'empereur prit le pouvoir et l'emprisonna au Red Fort. Il mourrut en 1666.

Le midi, Kristof et moi prenons le bus pour Samode, a environ 250Km d'Agra.

Inde, Episode I: Delhi

Samedi 10 Octobre 2009

Je viens de passer une semaine a Delhi. J'avoue ne pas avoir visite grand chose, mais j'en ai profite pour me reposer. Je me suis installe dans un quartier populaire, la rue se nommant "Main Bazaar". A premiere vue, les indiens ont une reelle passion pour les Klaxons. Dans la rue, chacun se bouscule, se pousse pour parvenir a sa destination. C'est une bataille perpetuelle entre les velos, les Rikshaws, les ambulants et les pietons.

Pour la premiere fois, j'experimente aujourd'hui le train. A peine celui-ci entre-t-il en gare que les passagers se bouscoulent deja. Le plus curieux est que cela est normal. Personne ne rechigne. On se pousse, on se tasse et c'est comme ca. Ayant achete mon ticket de train au bureau touristique de la gare de Delhi, je m'installe dans un compartiment qui, a ma grande surprise est uniquement reserve aux etrangers. Je me retrouve donc entre une portuguaise, un couple israelien et quatre asiatiques dont il m'est impossible d'apprecier la provenance.
Chacun partage ses experiences ce qui me permet d'apprendre quelques astuces.
Pour la premiere fois, ma guitare se fait entendre dans un train.

Quatre heures de train sont necesaires pour parcourir les 200 Km separant Delhi de Agra, ville abritant le fameux Taj Mahal.

jeudi 15 octobre 2009

Photos de l'Inde


Namaste!

Chers vous,
J'ai le plaisir de vous annoncer que sont maintenant disponibles les premieres photos, il y en a presque 200, de l'Inde. Tres prochainement, je vous ecrirai quelques mots sur ce pays. J'ai deja tant a raconter...

Quelques recits des demain, peut-etre...

mercredi 7 octobre 2009

Diaporama a jour

Il m'en aura falu du temps pour trouver un cybercafe qui reunit toutes les conditions necessaires pour pouvoir vous transmettre les photos.
Sont donc disponibles les photos de la Roumanie et de la Turquie. J'en ai profite pour mettre dans le bon sens les phots qui ne l'etaient pas.

Encore une fois, je vous invite a les consulter sur Flickr, elles sont plus belles en grand!!

A bientot

jeudi 1 octobre 2009

La Turquie


Vendredi 25 Septembre 2009
Mon bus s'arrete le long d'une rue quelque part dans İstanbul vers 3h du matin. Je m'attendais au moins a une gare... İl m'est propose de rester dormir dans le bus jusqu'a ce que la ville s'eveille vers 7h du matin. J'accepte volontier cette proposition.
Je me mets a la recherhce d'un hotel. La tache s'avere plus compliquee que prevue puisque la plupart d'entre eux sont complets. Je trouve fınalement mon bonheur au bout de 2h...
Je decouvre tranquıllement le quartıer en attendant Chrıstophe, proprietaire du restaurant dans lequel j'ai joue un mois durant lors de mon sejour en France, et avant tout ami, me rejoint ce soir pour une semaine.

Le lendemain, nous visitons Sultanahmet, immense palais sıtue a la pointe Sud Est de la partie europeenne d'İstanbul, celle-ci etant separee de la partie asiatique par le detroit du Bosphore. Puıs nous visitons Aya Sophia, giganstesque eglise, plus tard tranformee en mosquee, aujourd'hui devenue musee. Cet edifice est spectaculaire par son architecture, ses salles immenses et sa piece centrale dont la hauteur sous la coupole doit atteindre les 60 m. Vous pourrez juger par vous meme aussitot que j'aurais reussi a telecharger les photos.

Lundi 28 Septembre 2009
Nous louons une voiture pour 3 jours et nous dirigeons vers la cite antique d'Ephese resistant aux ages a quelques 750 Km au sud d'İstanbul. J'experimente pour cela la conduite dans la capitale. Comment expliquer? Un melange de darwinisme et d'absence du moindre civisme sont necessaires pour s'en sortir indemne. En revanche, le reseau routier turque est formidable. Les voies sont larges, peu sinueuses et les panneaux de signalisations omnipresents.
La journee nous necessaire pour rejoindre Selçuk, v'lle voisine de la cite d'Ephese.

Nous passons 2h a Ephese. Le nombre de touristes est impressionnant pour cette saison. Nous penetrons dans diverses ruines de maisons, de bains. La bibliotheque rappelle le "Grand Tresor" de Petra, en Jordanie. Les allees nous menent a l'amphitheatre pouvant accueillir 25 000 spectateurs!
Nous reprenons la route et faisons cap au nord, en longeant la Mer Egee. Vers 17h, nous arrivons a la fameuse ville de Troie. İl nous a ete dit que ce site etait decevant. Il n'en est rien. Il est passionnant au contraire. Pour commencer, nous ne croisons qu'une dizaines de personnes et profitons des lieux seuls.
Pour l'Histoire:
Troie İ (il a existe 9 Troie au cours des millenaires, chaque numero correspondant a Troie a une epoque differente) est batie en 3000 Av JC. Elle etait une citadelle d'environ 90m de diametre. Ce n'est que 1500 ans plus tard qu'elle "devient" Troie İİ, elle s'agrandit alors pour une duree de 500 ans. Cela continue aisi jusqu'a Troie İX qui est alors une veritable petite ville. Au cours du temps, Troie a brule, subi des tremblements de terre (frequents en Turquie) et s'est reconstruite par la suite. Ce n'est que vers 1460 Apres JC qu'elle est laissee a l'abandon. On estime l'episode du fameux Cheval de Troie "sous" Troie Vİİ.
Un parcours a travers les restes de la ville, ponctue de panneaux explicatifs rend la visite passionnante pourvu qu'on prenne le temps de s'arreter pour les lire et de faire un effort d'imaginatıon de ce que pouvait etre une civilisation quelques 3000 ans avant notre ere.
Le jour laisse place a la nuit lorsque nous quittons Troie.

Nous passons la nuit a Cannakale, 30km au Nord de Troie et 315 Km au Sud Ouest d'İstanbul.
L'accueil n'y est malheureusement pas au rendez vous, puisque nous sommes systematiquement refuse a l'entree des bars recommandes par notre guide. Ce n'est pas la premiere fois que nous ressentons une animosite envers les touristes et sommes decus par cette attitude.

Mercredi 30 Septembre 2009 (oui, c'est ça, hier..)
Nous rentrons a Istanbul et sommes finalement surpris de l'aisance avec laquelle nous retrouvons notre agence de location compte tenu du labyrinthe constitue par les rues en sens uniques de notre quartier. Nous profitons de notre derniere soiree entre un bon restaurant et un bar dans lequel nous avons passe de bons moments quelques jours plus tot.


Christophe est reparti ce matin pour la France et je profite de ma derniere journee pour vous donner ces quelques nouvelles. Je prends l'avion demain apres midi pour Delhi, ou je suis sense arriver samedi a 6h15 du matin, heure locale.

A tres bientot

Roumanie, Epısode III et Fın: Bucarest


Mardi 22 septembre 2009
A Bucarest, je rencontre mes copains de chambrée, 2 suédois et un brésilien. Nous faisons connaissance, sympathisons et profıtons de la nuıt bucarestoise.
Le lendemain est consacre a la découverte de Bucarest, enfın, d'une partie seulement...
Cette ville ne ressemble a aucune autre ville des pays d'Europe de l'Est. Ici se mêlent dans une curieuse harmonie édifices colossaux et massifs de l'époque communiste,anciennes églises orthodoxes pouvant parfois datées du XVeme siècle et des immeubles modernes parfois recouverts de bâches publicitaires géantes.
Le parlement de Bucarest est le deuxième plus grand bâtiment du monde en volume derrière le pentagone.Il a été construit par Caucescu, conquis par le culte de la personne lors de son voyage en Chine. Le bâtiment donc, s'étend sur 270m de long et 240m de large. Des pièces de 20m sous plafond figurent parmi des milliers d'autres, ainsi que les innombrables sous-sols, certains bien sur anti atomiques.
L'atmosphère de cette ville est particulière, mais plaisante a mes yeux par cette richesse de diversité. Je pense a propos de Bucarest que soit on aime, soit on déteste.

Le soir, deux allemands se joignent a notre quatuor international pour une dernière nuıt de fête Roumaine, avant la Turquie.

Je joue hélas de malchance concernant la mise a jour du diaporama puisque aucun des ordinateurs auxquels je me connecte ne reconnaît mon appareil photo. Je vous promets de remédier a ce désagrément dans les prochains jours.