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dimanche 17 janvier 2010

Cambodge, Episode III: Phnom Penh


Emilie est patie avant-hier. Je suis toujours à Phnom Penh. Eric me présente à pleins de gens. Il y a ici beaucoup d'opportunités musicales. Je vais donc rester ici plus longtemps que prévu. J'ai déjà une date de concert samedi prochain et d'autres possibilités, même d'enregistrer en studio.
Phnom Penh est une ville vivante et agréable, et je passe de bons moments avec Eric, notamment à faire des blagues que nous seuls comprenons... Clic!

Cambodge, Episode II: Krog Koh Kong


Samedi 9 janvier 2010
Eric, sa copine, Emilie et moi partons pour Krong Koh Kong, à la frontière thaïlandaise.
Le lendemain, nous louons 2 motos pour nous rendre à Tatai, à 20km de là, et nous asseoir sur des rochers et contempler des cascades, certes moins moins puissantes en cette saison sèche,néanmoins très jolies dans le cadre sauvage de cette serpentant entre les collines habillées de jungle.

Mardi 12 janvier 2010
Nous louons cette fois un petit bateau pour aller sur l'île de Koh Kong, où il parait que des plages paradisiaques ornent les côtes d'une jungle encore inexplorée.
Nous naviguons entre les mangroves puis traversons un bras de mer. Devant nous se dessinent à travers un manteau de brumes matinales les sommets des collines boisées de l'île. Nous l'atteignons par le nord et poursuivons sur 20km afin de rejoindre sa pointe sud, là où se situe notre plage.
Alors que nous accostons, nous nous apercevons que celle-ci est habitée... par une multitude de déchets et que les photos qui nous la présentait étaient plus que flatteuses. Nous nettoyons un espace, posons nos sacs à l'ombre des arbres et nous baignons. L'eau est claire et délicieuse.
J'expérimente les photos sous-marines avec mon appareil.

Alors qu'Eric et moi nageons en regardant les poissons dans les rochers, Emilie et Moni nous font de grands signes depuis la plage. Elles ont quitté l'abri ombragé des arbres. Nous les rejoignons et nous inquiétons de leur attitude: des Serpents.
Des serpents se baladaient dans les arbres au-dessus de nos têtes depuis le début de la journée!
Nous déplaçons nos affaires puis Emilie, Eric et moi retournons nous amuser dans l'eau.

Nous échangeons quelques passes au ballon quand une vive douleur me lance dans le talon (gauche pour les plus avides de détails). Quelque chose m'a piqué ou mordu. LA douleur est très forte et persistante. Nous sortons de l'eau et n'observons qu'une légère plaie sur mon talon. Pourtant la douleur persiste et je ne me sens pas bien. Il est 15 heures. Nous préférons rentrer au vue de mon état et de toute façon notre pilote de bateau nous dit que la mer s'agite en fin d'après-midi et qu'il est préférable de ne pas tarder. Il nous faut 2 heures pour rejoindre Krong Koh Krong.
De retour à l'hôtel, je m'écroule sur mon lit et sommeille une bonne heure. A mon réveil, la douleur est partie. Nous supposons que je me suis fait piquer par une vive. Plus de peur que de mal...
Nous rentrons le lendemain à Phnom Penh.

Cambodge, Episode I: La Cité d'Angkor


Mardi 5 janvier 2010
Emilie et moi partons pour Siem Reap, ville située à 315 km au nord-ouest de Phnom Penh, et voisine de la Cité d'Angkor.

Mercredi 6 janvier 2010
Nous enfourchons les vélos que nous prête l'hôtel, et pédalons 8km pour rejoindre le fameux Angkor Wat. Au fur et à mesure que nous pénétrons dans le site, je prends conscience de son immensité. Son intégralité s'étend sur 400km², principalement de la jungle au milieu de laquelle des temples pluri centenaires dominent tels des montagnes de pierres admirablement sculptées, répandent leur mysticisme sur tous leurs environs. D'autres temples semblent s'être camouflés dans la jungle, leurs pierres prises dans de puissantes racines d'arbres.
A mesure que nous nous enfonçons sur les sentiers, nous imaginons ce qu'ont pu ressentir les explorateurs qui ont redécouvert ces lieux de culte et de vie, car Angkor était une ville seuls les temples ont résisté aux caprices du temps. Nous nous aventurons dans autant d'édifices que les rayons du Soleil nous permettent de voir et sommes systématiquement émerveillés.

Le lendemain, Emilie et moi nous séparons. Elle opte pour le touk-touk et je poursuis à vélo. Mon objectif est de dessiner. Je suis fasciné par Ta-Phrom, ce célèbre temple pris dans les racines d'arbres au milieu de la jungle. Je passe trois heures à le dessiner. La nature s'habitue à moi et semble même m'adopter. En effet, des papillons viennent à jouer autour de moi, avant de se poser sur mon épaule, mes doigts, mon carnet de dessin. Parfois ils partent et reviennent me voir. Alors qu'ils sont en vol, il me suffit de tendre le doigt pour qu'un d'entre eux s'y pose, ce qui fascine les touristes autour de moi qui mitraillent le papillon avec leurs appareils photo. Je repose le papillon sur un genou et reprends mon dessin, pour reprendre le papillon dans ma main et jouer de nouveau avec lui. Un pur moment de bonheur!

En fin de matinée, je reprends mon vélo et me dirige vers Banteay Srei, que je pensais être à 16 km de là. CE temple est en réalité à 30 km... mais la récompense est là. Les bas reliefs sont omniprésents et étonnamment conservés ou restaurés. Je dessine puis me retourne vers la partie principale du site. Aujourd'hui, j'ai pédalé environ 80km sur mon vélo d'avant guerre, et je parle de celle de Sécession...
Le lendemain, Emilie et moi profitons de notre matinée pour jouir une dernière fois de ces merveilles architecturales avant de prendre notre bus qui nous ramène à Phnom Penh à midi et demi.

Update du tracé du trajet


Inde, Episode XVII: Darjeeling et Fin


Vendredi 25 Décembre 2009
Le soir, nous nous offrons notre repas de Noël. Pour la première fois depuis longtemps, je me régale d'un assortiment de viandes.
Dans la joie de nos retrouvailles, Sandrine et moi omettons un détail: à 2000m, fin décembre dans l'Himalaya, il fait froid. Bien que notre chambre soit magnifique, que la vue de notre balcon rivalise avec la qualité de la pièce, celle-ci n'est pas chauffée... et nous ne sommes ni équipés, ni habitués a ce genre de température.
Nous passons alors notre semaine entre les rues commerçantes, où il faut avouer que l'on aurait bien tout acheter, l'artisanat népalais et tibétain étant tout à fait à notre goût; et les bouillottes bienfaitrices de notre chambre.

Sandrine et moi passons donc notre nouvel an blottis sous la couette, avec une bouteille de St Emilion Grand Cru 2006, des pâtisseries du Glyneris (quel régal!), à regarder des films américains criant d'intelligence et de réflexion... Il fait si froid dans notre chambre, que de la fumée s'échappe de nos bouches à chaque expiration.

Malgré les nuages omniprésents, Sandrine et moi randonnons 20km sur des chemins de montagne étonnamment bien entretenus. Toutes les personnes que nous croisons nous sourient et nous saluent, ce qui est extraordinaire pour l'Inde.

Nous rentrons à Kolkata le 2 janvier, profitons des derniers moments ensemble avant une séparation de mois. Je quitte notre chambre d'hôtel le lundi 4 janvier au matin et m'envole pour Bangkok en Thailande, où je parviens à prendre un vol pour Phnom Penh, au Cambodge, le soir même.
Eric et Emilie, mes amis du Burkina m'attendent à la sortie de l'aéroport. Eric est à Phnom Penh depuis un an et demi et Emilie est en vacances jusqu'au 15 janvier.