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mardi 22 septembre 2009

Roumanie, Episode II: Sighisoara et Brasov


Samedi 19 septembre 2009
Je suis aujourd'hui a Sighisoara, village ou plutôt citadelle ou Vlad Tepes, prince vovoide qui a inspire Bram Stoker, est ne.
La citadelle n'est pas très grande et je décide de ne la visiter que demain.

Dimanche 20 septembre 2009.
Je partage mon dortoir avec un quadragénaire américain, qui a passe la soirée de la veille sur son Laptop et le reste de la nuit a ronfler a créer un séisme potentiellement concurrentiel a ceux de l'Indonesie... Bref, j'ai passe la nuit a rêver que je lui hurlais dessus...j'ai mal dormi...

Arme de mon guide, j'erre dans les ruelles, jamais goudronnées, parfois pavées, souvent en terre, allant d'édifices classes historique en églises et tours de guet de la citadelle. Au détour d'une de ces ruelles, mon regard est attire par une vieille porte en fer forge. Elle protège le cimetière. Je ne peux m'empêcher d'y entrer tellement l'endroit est fascinant. Certaines pierres tombales sont tellement anciennes, qu'il est impossible de lire les épitaphes, non pas seulement que la pierre est usées, mais que la végétation et la terre la rendent presque indissociable du reste de la nature. Il m'est encore aujourd'hui difficile d'expliquer la magie de ses lieux, pourtant souvent juges morbides dans notre culture.
Je continue mon petit itinéraire touristique et finit par le musée.
Deux heures et demi ont suffi a faire le tour de la citadelle.

Je récupère mes affaires et me dirige vers la gare ferroviaire de Sighisoara, achète mon ticket pour Brasov et réalise que j'ai 2h devant moi. J'en profite pour écrire une chanson que m'inspirent ces lieux. Le titre en avant première: Sur l'quai d'la gare d'Sighisoara

A la gare de Brasov, alors que je cherche la direction a prendre pour la vieille ville, je suis interpele par un homme, Gabriel, qui me propose ses services pour l'hébergement. L'homme me parle en francais et ses prix sont interessants.
Dans cette auberge, je partage mon dortoir avec deux étudiants turcs, Anel et Berril (si vous lisez ce message, pardon pour l'orthographe incertain de vos prénoms), avec qui je sympathise et passe le plus clair du temps de mon séjour.
Le soir, nous sortons et commençons par profiter de la dernière soirée "d'Oktoberfest" puis finissons la notre au "Friend's Cafe" ou nous sommes invites par des jeunes roumains habitues de l'endroit.

Le lendemain, mes amis turcs et moi-meme allons a Bran,village situe a 30km de Brasov, et visitons son château. Ce château tient sa notoriété du Roman Dracula, même si Vlad Tepes n'y a peut être jamais mis les pieds, car il est le mieux décrit par l'auteur irlandais.
Le vieil édifice construit a la fin du XIVeme est néanmoins splendide, et la visite vaut le détour. Au pied du parc du château, un petit marche ou Dracula est omniprésent et sous toutes les formes: tasses, cendriers, T-shirt, assiettes, bouteilles de vin etc... Il y a même un train fantôme...

de retour a Brasov, je me promène dans la vieille ville et finit ma soirée tranquillement a l'auberge a jouer de la guitare et discuter avec les autres habitants de passage.

Roumanie, Episode I: Baita


Samedi 19 septembre 2009

Je viens de passer 5 jours a Baita (prononcer Ba-it-tsa) en Transylvanie chez Cornel et Camelia, une famille Roumaine que j'ai connu par Anne.
Baita est un petit village dans la campagne transylvanienne entoure de collines boisées. Celles-ci font parties de 2 réserves naturelles: Natura 2000 (257Ha) et Collines calcaires de Magura (1200 Ha).
Chaque jours avec Cornel, responsable de ces réserves, en plus de son métier de médecin légiste, nous les parcourons pendant quelques heures. Amoureux de la nature, il m'explique les divers spécimen de plantes, d'arbres, espèces d'animaux et insectes qui prolifèrent dans ces espaces sauvages. Nous rentrons dans des grottes, naturelles ou non, dans lesquelles nous trouvons des restes de vases oserais-je dire préhistoriques, des restes d'animaux proies dans la chaîne alimentaire, des nids de chauve-souris...
Les panoramas défilent, paysages majestueux se découvrent et s'offrent a chaque point de vue d'altitude. Suivant les lumières, ceux-ci prennent des dimensions parfois irréelles.

A l'issu d'une promenade avec Camelia, nous retrouvons Cornel et partons a la pèche. Mon unique prise aura été une vieille chaussure. Pointure estimée: un bon 42.

Hier nous sommes allés dans un vieux monastère et sommes rentres par une petite route sinueuse, pittoresque, se frayant un chemin dans les cols et vallées des Monts Apuseni.
Je loge dans une vieille maison typique dont il me semble ressentir le vécu chaque fois que j'y pénètre.

La cuisine de la maison familiale, cette maison en question se situe 100m plus bas sur la route, est le principal lieu de vie. J'y passe des heures a discuter avec Camelia, qui parle un francais irréprochable.

Je suis encore sous le charme de Cornel et Camelia qui m'ont accompagne jusqu'au train et a son départ. J'ai appris beaucoup sur la Roumanie et son Histoire grâce a eux. Il est très intéressant de connaître la vision et l'appréhension de cette histoire par ceux qui l'ont vécu, et la vivent encore et non racontée par nos "historiens" occidentaux.

dimanche 13 septembre 2009

Les Hongrois et la Hongrie


Je suis content, j'ai réussi a bien vadrouiller, a rencontrer pas mal de gens. Malgré une sacrée barrière de langue, les hongrois sont des gens adorables, toujours près a aider si vous avez le moindre pépin. Avant hier, ils n'étaient pas moins de 3 pour me faire acheter un billet de train, me mettre dans le train et demander a une passagère de m'indiquer a quelle gare descendre.
Ils sont curieux de savoir qui vous êtes, d'où vous venez et souvent pourquoi vous êtes venus.

Le pays en lui même est plutôt beau. J'ai eu un coup de coeur pour les Hautes Terres, la ou sont les Monts Zemplen. Cette région est juste magnifique, ainsi que les gens qui la peuplent.
Avec mon emploi du temps, je n'ai évidemment pas le temps de tout voir, mais je reviendrai très volontier en Hongrie.

Hongrie, Episode III et Fin: Sarospatak, Varosnameny, Nyirbator et Debrecen


Jeudi 10 Septembre

Je découvre Sarospatak en début d'après midi. Cette fois-ci, c'est dans un collège que je loge. Je visite le château et sa tour rouge. Visite guidée obligatoire et une seule langue disponible: le hongrois. Quelques plaques sont heureusement placardées sur les murs et de minces indication en anglais me permettent de mieux cerner l'histoire des lieux.
Dans la soirée, je rencontre, encore une fois dans un bar (mais je buvais un coca!), un couple de hongrois dont la femme , Renata parle un petit peu anglais. Joseph, son mari et elle m'emmènent dans un autre bar. Ils m'offrent bières et whisky, me font découvrir de la musique hongroise grâce au jukbox, et nous dansons jusqu'à la fermeture du bar.
De retour au collège, des étudiants festoyant dans un salon d'un des étage m'invitent a me joindre a eux, ce que je fais sans trop me faire prier et nous finissons cette excellente soirée en chantant accompagnés tantôt de la guitare, tantôt du piano du 4ème étage.

Le lendemain, je me rends dans une petite ville proche de la frontière ukrainienne et roumaine du nom de Varosnameny. Je circule en train. Le réseau ferroviaire hongrois est très dense et peu onéreux.
J'arrive a destination en fin d'apres-midi. Il n'y a pas grand chose a voir si ce n'est de découvrir ces petites villes perdues a tel point que les locaux se demande ce que vous êtes venu faire la, en plus a la mi septembre.
Alors que je cherche un endroit quelque peu animé, j'entends ce qui ressemble a un groupe de musiciens qui répètent. Le son vient d'une cave dont la porte qui donne sur l'escalier y descendant est ouverte. Je descends me retrouve dans une cave ou le plafond est une voûte et sur lequel sont collés des cartons de plaquettes d'oeufs pour isoler ce studio improvisé.
Un jeune homme s'approche de moi une bière a la main et me parle en anglais. J'avoue que j'apprécie...Nous montons et entrons dans le bar dont l'accès est la porte voisine de celle de l'escalier de la cave. Je suis une fois de plus invité a boire. De fil en aiguille, nous nous racontons nos vies et il s'avère que ce jeune homme et moi sommes nés le même jour (mais il est de 4 ans mon aîné). Puis nous redescendons a la cave et je me joins au musiciens pour une petite séance de jam.
Comme a l'issue de chaque soirée de rencontre telle que celle-ci, nous échangeons nos coordonnées.

Le lendemain, je me rends, de trains en trains, a nyirbator, petite ville a voir pour ses 2 églises et son musée. Elle a été régie a une époque par des princes transylvaniens. Malheureusement pour moi, les 2 églises sont fermées, mais je parviens tout de même a visiter le musée.
Je finis ma soirée au bar de l'hôtel (initialement au coca), dans lequel un anniversaire est dignement fêté. On m'invite de nouveau et je suis initié a l'eau de vie distillée localement. La liqueur en question a eu l'aimable attention d'attendre que je sois de retour dans ma chambre pour me fracasser la tête en quelques instants, puis mon estomac, qui a manifesté son mécontentement de la manière que je vous laisse soin de deviner.

Je suis ce soir a Debrecen, deuxième ville du pays et me rends demain en Roumanie ou je compte passer une petite semaine dans une famille qui m'a été indiquée par Nanou, maman de l'ASFPB du Burkina, pour ceux qui connaissent ;-), vivant proche de la transylvanie et des carpate.
Je pense être sage ce soir, vu que je tiens une bonne crève et je sens que j'ai besoin de repos.
En tout cas, ça va aller, le moral est au beau fixe et ce voyage est un pur bonheur.

Hongrie, Episode II: Boldogkövaralja et les Monts Zemplen


Mardi 8 septembre

Pour aller a Boldogkövaralja de Budapest c'est très simple: Prendre le train de Budapest pour Miskolc (environ 180km au nord est de Budapest), puis changer de train pour aller a Szenrecs (40km encore plus a l'est). De la, prendre un autre train pour Abaujszanto, y descendre sur la voie et attendre qu'un train mono-wagon passe pour Boldogkövaralja (30km au nord de Szerencs).
J'arrive donc a cette gare qui se résume en fait a une petite maison devant laquelle passe une voie ferrée, et comprends alors que le village est a 3km. Je suis en pleine campagne. Au loin, le château de Boldogkövaralja domine du haut de sa colline cette vallée précédant les Monts Zemplen, recouverts de forets luxuriantes.

Apres m'etre installé dans une auberge, laquelle fut d'une rare difficulté a trouver, étant donné que je parle mieux hongrois que les hongrois ne parle anglais... et y avoir dégusté une spécialité locale, je me dirige vers l'unique bar plus ou moins animé . Miracle!!! Le patron, extrêmement sympathique, parle un peu français et un peu anglais. Nous pouvons donc communiquer en 3 langues: français, anglais et hongrois. Avec cela, inutile de préciser que nous avons toutes les chances de notre coté pour de longues discussions, que nous avons finalement. Je promets de revenir le lendemain soir avec ma guitare (vous ne l'aviez tout de même pas oubliée, hein?!)

Le lendemain, je quitte l'auberge en début d'après midi et pars en randonnée de 15 a 20km. Le départ se situe au château, datant du XIIIeme siecle et que je visite.
Une heure après avoir quitté Boldogkövaralja, je rejoins Arka, tout petit village au pied des collines, puis je m'aventure deux bonnes heures dans la foret, me laissant guidé par les marques blanches et bleues qui doivent normalement m'emmener jusqu'à Regec. Quelle sérénité!! Je ne croise que quelques animaux sur l'intégralité de cette portion de chemin. Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti tout le bien-etre de ce que peut apporter la foret, ses odeurs, ses bruits, ses silences... Peu avant 18h, j'aboutis au château de Regec, ou plutôt a ses ruines, surplombant les monts Zemplen. J'y rencontre une famille de hongrois avec qui je discute. Ils semblent adorer mon périple et me posent de multiples question quant a mon mode vie. Il me propose de me ramener a Boldogkövaralja, le stop ne fonctionnant pas très bien dans cette région... Le soir, je tiens ma promesse de la veille et retourne dans mon petit bar restaurant et y apprécie une copieuse pizza.

Hongrie, Epidoe I: Budapest


Dimanche 6 Septembre

Arrivé a Budapest, je fais confiance a mon guide et me dirige directement vers l'auberge Back Pack située dans le Sud Ouest de la ville.
Cette auberge est extraordinaire; dans l'entrée, la cuisine et la salle commune, les murs sont littéralement tapissés de photos de voyageurs, de cartes postales ou de petits mots a l'égard du lieu. Dehors, le jardin est aménagé a la Thaïe. L'ambiance y est chaleureuse et tous les occupants de passages s'interrogent systématiquement entre eux sur leurs provenances et leurs destinations.

Le soir même de mon arrivée, les gérants organisent une sortie; au programme: Tacos, bières et billard. N'ayant dormi que 2h la nuit précédente, je m'effondre (lamentablement) vers 1h du matin et rentre a l'auberge.

Le lendemain, je passe ma journée dans la ville. J'erre du coté de la colline du château en haut de laquelle la vue est imprenable. Puis je prends le métro et me laisse entraîner vers le parc ou je m'assois sous le soleil de cette fin d'apres-midi, et en profite pour préparer mon prochain voyage.
A 21h, j'ai rendez-vous devant l'hôtel Domino avec Katalin, jeune hongroise âgée d'une vingtaine d'années rencontrée sur couchsurfing. L'hôtel est en fait le lieu de regroupement pour le départ d'une soirée étudiante. Nous allons au Morisson's, boite de nuit de Budapest, non loin de l'Opéra. La soirée se termine de bonne heure et je rentre a l'auberge pour m'apercevoir en arrivant qu'une autre débute dans la salle commune...

dimanche 6 septembre 2009

Diaporama Update

Bonjour tout le monde,
j ai finalement reussi a ajouter toutes les photos de la Republique Tcheque, et il y en a. Je vous rappelle qu en cliquant sur le diaporama, vous etes orientes sur Flickr ou vous pouvez voir les photos en grand ainsi que les legendes.

Bon visionnage

samedi 5 septembre 2009

La Republique Tcheque


Treize heures de bus ont finalement suffi pour atteindre Prague depuis Paris Gallieni. Le confort des bus europeens n'a decidement rien a voir avec celui des bus africains... Je profite de ces trajets avant de retrouver le cote "Roots" auquel je m'attends en Inde.

Cinq heures du matin ont sonne depuis une vingtaine de minutes lorsque je suis confronte a ma premiere etape europeenne de mon Tour du Monde, Prague, plus precisement la gare Florenc. Je regarde longuement autour de moi, essayant betement d'apprivoiser les lieux, puis me lance. D'abord, il me faut de l'argent local, les Courones Tcheques. Ensuite, comprendre leur syteme de transport en commun pour enfin trouver un hotel. La langue tcheque a cette particularite d'accumuler un nombre ahurissant de consonnes dans un meme mot lui donnant un caractere imprononcable, me rendant par la meme occasion incomprehensible. J'opte pour une auberge de jeunesse dans la vieille ville, Stare Mesto, en plein coeur de Prague, ou plutot Praha comme on dit ici.

Apres quelques heures de sommeil, muni de mon guide, je decide d'explorer la vieille ville. Les rues sont pour la plupart pietonnes et pleines d'animation. Des groupes de touristes originaires de tous les horizons ainsi que des Tcheques se croisent et s'entrecroisent entre les bars, restaurants, petits theatres et boutiques de souvenirs.

En fin d'apres midi, alors que je me reposais (encore) dans ma chambre d'hotel (que je dois partager avec 3 autres personnes), je rencontre Edwina, une Suisse allemande. Nous faisons brievement connaissance et partons vers le Parc letna, un des points culminants de Prague boire une biere (les bieres Tcheques sont excellentes et tres bon marche) en contemplant le soleil s'abandonner derrieres les nombreux clochers de cette cite historique.
Nous marchons vers la nouvelle ville, Nove Mesto, dont la particularite est l'architecture des batiments. Puis un restaurant, une biere et au lit.

Le lendemain, je decide de me rendre avec ma guitare au parc de Mala Strana. Un funiculaire permet aux promeneurs de parvenir au sommet de ce parc sans trop d'effort. Vous comprendrez que si j'ai emprunte ce funiculaire, ce n'est que par pure curiosite technique et culturelle...
Apres avoir arpente les allees du parc, joue de la guitare, je prends le chemin du retour, redescendant (a pieds) vers la ville que je vois s'illuminer au fur et a mesure que je la regagne.

Vendredi 4 Septembre 2009
Edwina, Petra (une amie a elle l'ayant rejoint la veille) empruntons un bus pour nous rendre en Boheme centrale, a Benesov, une petite bourgade peu jolie situee a 40 km au sud de Prague, gardant precieusement le chateau de Konopiste, au milieu d'une foret. Le site est splendide.

Construit vers 1300, ce chateau a ete brule, et entierement reconstruit par l'Archiduc Francois Ferdinand d'Este, connu pour son assassinat le 14 juin 1914. L'Archiduc etait un passionne de chasse a tel point qu'un immense couloir dont les murs supportent des trophees du sol au plafond ne suffit pas pour exposer les quelques 300 000 tetes qu'il revendique.
Le chateau de Konopiste etait le plus moderne de son epoque, il etait en effet equipe de l'electricite, de chauffage central, de toilettes comme on les connait.
Entre la fin du XIXe et le debut du XXe siecle, Francois Ferdinand decide de prendre en photo chacun de ces tableaux et autres objets d'art pour des questions d'assurance. La seconde guerre eclate et les nazis pillent le chateau. Grace aux photos prises, on estime qu'aujourd'hui, le chateau de Konopiste a retrouve a 90% son aspect du debut du XXe siecle.

Apres une promenade dans le parc, nous regagnons Prague, en train cette fois-ci. Encore une fois nous optons pour une soiree biere-resto-cocktail, un coup de guitare dans la chambre et au lit.

Je profite de ma journee pour preparer mon depart, qui aura lieu demain matin a 6h30, destination: Budapest en Hongrie.

J'essaie en vain de mettre des nouvelles photos sur le diaporama, mais il semble que mon ordinateur soit capricieux (ainsi que mon clavier Tcheque qui essaie desesperement de me mettre les nerfs a vif...). Je vais voir sur un autre poste.

A bientot

mardi 1 septembre 2009

C'est le Jour-J!!!!

On y est! Le bus quittera la capitale dans 6h05. Je me surprends à ne ressentir aucun stress, ni aucune excitation particulière comme cela peut-être le cas avant un voyage. Je suis simplement bien.
Pour l'instant, aucune réponse positive ne m'a été communiquée sur couch surfing. Cela n'est pas très grave, je compte sur les rencontres que je vais faire dans le bus. Sinon, je verrai sur place. Il ne faut voir en ces mots aucun fatalisme mais simplement une confiance en la vie.

Un petit détail tout de même: Pour la première fois depuis mon arrivée en France, il pleut des cordes. Il est peut-être vraiment temps de partir :-)

Anne, merci à toi pour ton accueil, ton sourire et ta bonne humeur internationale légendaire!!
Merci à tous ceux (et toutes celles) qui se sont rendus disponibles pour passer un petit moment avec moi pendant mon séjour en France.

La suite au prochain épisode (garanti sans trucage)