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mardi 28 juillet 2009

Le Grand départ approche...

L'itinéraire se confirme et voilà la nouvelle concernant Sandrine. Mademoiselle part travailler pour Handicap International sur l'île de Java en Indonésie pendant 1 an à compter de Septembre.
Conséquence: Je poursuis le Tour de notre belle planète seul.
En ce qui concerne l'organisation, j'attends mon visa pour l'Inde d'un jour à l'autre. Je pense ne pas prendre de billet tour du Monde mais prendre les billets au fur et à mesure du voyage ce qui me laisse une plus grande liberté.

Sandrine et moi restons ensemble quoiqu'il advienne, je vais évidemment mettre l'Indonésie sur mon parcours...

Vous trouverez sur le blog dans la colonne de gauche tous les organismes (et leurs liens) avec lesquels je m'associe pour cette aventure. Comme vous pouvez le constater, j'ai déjà choisi mon assurance, indispensable dans ce genre de projet, ACS-AMI, que je vous recommande vivement quant à leur accueil et qualité de service.

A très bientôt

Mr

jeudi 16 juillet 2009

Itinéraire au Maroc

Voilà le trajet que nous avons effectué au Maroc. Ce pays est magnifique et il faudrait au moins 3 mois pour commencer à en profiter pleinement.

Petit bilan financier:
Nous avons voyagé 8 semaines et dépensé chacun environ 1600€ en comptant les achats de fringues, les cadeaux ainsi que notre Spa (100€/personne). Je pense qu'en enlevant les achats, nous arrivons à environ 1 400€ par personne en comptant transport, visas, nourriture, hôtels et visites. Soit une dépense journalière de 25€.

Fès ou la fin de la remontée

Vendredi 26 juin
Nous arrivons à Fès vers 5h du matin, attendons 6h30 pour trouver un hôtel. La journée est consacrée au repos.

Le lendemain, nous allons à Moulay Yacoub, petit village à flan de colline situé à 20km au nord ouest de Fès. Une source d'eau chaude y jaillit de 1500m de profondeur à 54°C. Une station thermal attire beaucoup de visiteurs, marocains ou non. La tentation est trop grande. Nous prenons un forfait avec 4 soins balnéo, un massage de 30min, soin du visage, manucure et pédicure.

Le dimanche, la journée est consacrée à la visite de la Médina. Fès est une cité impériale et reste aujourd'hui un centre culturel et spirituel du Maroc. La Médina compterait 22 000 ruelles. C'est un véritable labyrinthe dans lequel c'est un bonheur de se perdre. Les quartiers portent les noms de spécialité des artisans.
Nous nous perdons dans les ruelles et impasses de cette Médina à l'architecture presque médiévale. Aujourd'hui, elle est très étayée, en effet ces vieux édifices, à flan de colline tombent souvent en ruine.
Nous visitons la tannerie, les articles de cuivres, et tout autre bazars divers et variés, tous plus beaux et souvent kitschs les uns que les autres. Nous achetons quelques souvenirs et cadeaux..

Lundi 29 juin
Vol F15163 pour Marseille, puis ligne de bus pour Marseille St Charles, TER pour Draguignan. Mon père nous attend à cette dernière gare et arrivons à Peymeinade, à côté de Grasse vers 18h30.

L'Erg Chebbi


Mardi 23 juin.
Départ à 8h30 pour Erfoud à environ 150km à l'est de Tinghir. A peine arrivés à Erfoud, on nous fait monter dans un 4x4 pour Merzouga, notre destination finale, puis redescendre 400m plus loin car nous n'escomptons pas aller dans l'hôtel du chauffeur... Nous ne trouvons pas de taxi (que nous partageaons systématiquement avec 4 autres personnes) pour Merzouga. Nous en prenons donc un pour Rissani,, petite ville située à mi-chemin entre Erfoud et Merzouga.
A Rissani, nous nous arrangeons avec un "barman démarcheur" d'un hôtel pour effectuer un bivouac dans un oasis dans les les dunes après 2h de chameau pour nous y rendre et 2h le lendemain pour le retour. C'est ce qui est en tout cas convenu... Nous grimpons alors dans un camion taxi pour nous rendre sur les lieux.
Notre auberge est dans un reg au pied de l'erg Chebbi, erg de dunes roses. L'endroit est magique mais les hôtes peu accueillants et présents; à tel point que 3h après notre arrivée, alors que notre tente n'est toujours pas prête, que nous sommes toujours en standby dans une pièce non éclairée, nous prenons nos sacs et quittons les lieux sous la pluie et le vent, à la nuit tombante, près à traverser les quelques centaines de mètres dans le désert nous séparant d'une autre auberge. Cela semble avoir réveiller nos hôtes qui nous poursuivent ne comprenant évidemment pas notre réaction; réaction que nous leur expliquons calmement à leur demande. Afin de s'excuser de leur inhospitalité, ils nous offrent la nuitée ainsi qu'une chambre au cas où la pluie et l'orage ne cessent pas.
Nous passons une nuit agréable entre 2 ou 3 ondées sur le toit de l'auberge.

Dans la matinée, un des guides revient sur le montant de la prestation du soir et tente de grappiller des sous. Guide:0 M&S:1. On nous la fait pas!!!

Nous partons à dos de dromadaire vers 18h. Le décor est tel qu'on imagine les déserts de sable, des dunes à pertes de vue, la nuance de couleur du sable due à l'éclairage du soleil pour seule indication de relief. La balade ne dur en fait qu'une heure dix.... Le campement est composé de plusieurs carrés de tentes berbères espacés de quelques dizaine de mètres, et pour oasis nous avons 4 palmiers qui se battent en duel. Guide: 1 M&S:1
Notre guide nous installe dans notre tente, après que Sandrine et moi avons monté et descendu une des dunes les plus hautes de l'erg pour y contempler la fin du jour. Alors que Sandrine et moi discutons, il se met à taper des rythmes approximatifs sur un tam-tam local, croyant nous divertir. Sans doute cela fait-il rêver certains touristes, mais il est vraiment trop mauvais.
Après un succulent tajine, nous nous endormons, puis sommes réveillés par des touristes espagnols qui ont décidé de faire la fête sur une dune non loin de notre tente. Je suis alors sorti, me suis rapproché d'eux, hors de leur vue dans la nuit noire, et me suis mis à grogner et aboyer. Ma technique semble fonctionner puisqu'il reprennent tout de suite la direction de leur tente. Les chiens du déserts sont peut-être dangereux....

Nous rentrons à l'auberge, en 1h.... Je tente de m'expliquer avec l'organisateur de l'excursion et me fâche avec lui quant à l'arnaque dont nous avons été les victimes. Au final, bein évidemment pas de remboursement, mais j'ai pris un malin plaisir à prévenir tous les arrivants de leur malhonnêteté, et de démonter tout le système électrique de la chambre qui nous a été prêtée.
Guide:1 M&S:2. Non Mais!!!!
Nous empruntons la navette du soir et attrapons notre bus à 30min près pour Fès.

Ouarzazate et les gorges du Todra


Vendredi 19 juin
Le bus de 11h arrive à midi et il ne faut pas moins de 6h pour rejoindre Ouarzazate. Nous longeons le sud de l'Atlas. Le paysage est comparable, d'ailleurs il me semble que cela a été tourné dans les environs, à celui du film Babel.
Ouarzazate est une ville moderne en plein essor grâce au tourisme européen et marocain. La place Al Mouahidine, purement piétonne, ressemble à un décor de cinéma, tant par l'architecture que par les couleurs roses- ocres des façades. Les couleurs de cette place sont sublimées par les rayons du soleil de fin d'après-midi.

Le lendemain de notre arrivée, nous visitons les studios Oscar dans lesquels ont été tournés les films Astérix mission Cléopatre, Cléopatre, Kundun, le Diamant du Nil, Alexandre etc
Certains décors sont laissés à l'abandon, en attendant que d'autres productions décident de s'en servir et les rénovent. Du fait qu'une nouvelle adaptation de Ben Hur soit en tournage, une partie des décors est inaccessible au public. Le soir nous profitons des rues piétonnes et de la vie qui les anime.


Dimanche 21 juin. Aujourd'hui, cap sur les gorges du Todra, vers la ville de Tinghir à environ 150km à l'est de Ouarzazate. La route traverse la ville de Skoura, dont la palmeraie et ses Kasbas (que nous avons visitées en 2007) valent vraiment le détour; puis des paysages désertiques, des regs essentiellement avec toujours les reliefs de l'Atlas en fond.
De Tinghir, un taxi nous emmène à un camping au bord de la palmeraie qui mène aux Gorges.
Nous y rencontrons un groupe de 7 jeunes marseillais âgés de 14 à 17, en foyer disciplinaire, accompagnés de 3 éducateurs. Nous passons la soirée avec ces derniers qui nous racontent leur périple depuis la France avec leur 4L, Nissan Patrol et camion, et surtout la vie avec ces jeunes. Le tout dans une ambiance guitare et thés à la menthe.

Le lendemain nous partons en randonnée dans les gorges. De l'auberge jusqu'à l'entrée des gorges, la route serpente sur 6 km entre des versant de montagnes ocres le long d'une palmeraie luxuriante, au milieu de laquelle coule une rivière descendant des gorges. Tout le long de cette route se succèdent des petits villages typique, toujours dotés de leurs kasba plus ou moins restaurées en hôtels.
En haut de cette portion de route, 2 grandes parois verticales d'environ 250m de hauteur, ne laisse pénétrer cette route ainsi que la rivière, comme si nous marchions au fond d'un précipice. Un peu plus loin, les falaises s'écartent. Nous prenons un petit chemin de chèvres vers le sud ouest et grimpons jusqu'à un premier, puis un deuxième col.
Nous nous retrouvons bien au-dessus des parois, dominant toute la plaine de Tinghir. Au premier plan, les montagnes, puis on peut distinguer quelques méandres de la rivière, trahie par sa palmeraie, qui s'étend enfin jusqu'à un troisième plan dans la plaine. Le contraste des couleurs est irréel. Le mélange de gris et ocres des montagnes, le vert tendre de la palmeraie, les villages de kasbas et les minarets des mosquées presque rouges et le jaune de la plaine, le tout nuancé par les contrastes lumineux d'un ciel bleu se laissant conquérir par un orage en formation.
Nous tentons alors de trouver le chemin pourtant si évident et bien signalé selon notre guide...et parvenons à un village le long de notre route de départ, quelques minutes avant la pluie, entre les bourrasques d'un vent qui a eu le toupet de faire envoler mon chapeau (rassurez-vous, je l'ai récupérer sain et sauf, il est hors de danger).
Dès notre retour au camping, celui-ci étant désert et les tenanciers peu accueillants, nous plions bagages et retournons à Tinghir pour y passer la nuit.

L'Anti-Atlas


Nous sommes le mardi 16 juin.
Nous quittons Tiznit pour Tafraouteà 107 Km à l'ouest de Tiznit. C'est un petit village de 5000 âmes dont la spécialité locale est: la babouche!!!! Jaune pour les hommes et rouge pour les femmes.
Tafraoute est situé dans une cuvette. La région se prête aux randonnées pédestres ou à vélo.
Après nous être installer à l'hôtel, nous partons négocier 2 vélos pour demain. Le berbère, contrairement à l'africain de l'ouest, ne descend pas ses prix tout de suite. Il faut savamment discuter; en n'étant surtout pas pressé. La technique du "je fais semblant de men aller, il me rappellera dans 5s" ne fonctionnant pour ainsi dire pas. L'africain du nord est très fier. Il y a un cap où, nous européens, arrêtons de négocier pensant que notre marchand ne cédera rien. Il faut le franchir, et ce n'est que là que la discussion commence réellement.

Après une bonne nuit de sommeil, nous enfourchons nos montures méritées et pédalons vers le sud est vers Aguerd Oudad, où une formation rocheuse rappelle le "chapeau de napoléon".
Nous prenons un sentier nous emmenant vers l'ouest. De chaque côté, oueds, palmiers et montagnes de pierres polies dans les tons ocres. Nous nous arrêtons devant des rochers peints en bleu, rouge, noir et jaune, 25 ans auparavant par un "artiste" belge. Il n'y a en fait plus grand chose à voir, la peinture étant passée, effritée, et heureusement. Ces peintures jurent dans le paysage dont les côtés sauvages font tout son charme. Notre chemin nous emmène vers le nord ouest, vers Afella Ouaday puis vers le nord est vers Tazzeka où, sur la roches sont dessinées des gazelles. Il semble que cela soit des peintures préhistoriques. Nous rentrons à Tafraoute vers midi, profitons des fruits et légumes marocains excellents et bons marché pour déjeuner.
Nous repartons en début d'après midi pour la vallée des Ammeln. Le retour se fait vers 17h et reparcourons notre trajet matinal, soit 5 km de montée pour finir par une bonne dizaine de descente.... Nous rendons nos vélos et sommes "invités" à visiter la boutique du propriétaire des dits vélos. De l'extérieur, cela semble petit. Une fois à l'intérieur, on se croirait dans la caverne d'Ali Baba; 2 ou 3 pièces de bijoux, poteries, maroquinerie et 4 pièces de tapis de toutes tailles, le tout agencé avec beaucoup de goût.

Nous voilà le jeudi 18 juin.
Nous nous rendons à Taroudant, surnommée la petite Marrakech. Nous avons parcouru 280km.
Nous arrivons vers 15h. A cette heure là au Maroc, c'est ville morte. Les gens vivent tard. Les souks sont essentiellement fréquentés par les locaux. En fait nous croisons peu de touristes. Encore une fois, nous profitons de la richesse du sol marocains et achetons dattes, brunions, bananes...
Nous prévoyons de partir pour Ouarzazate demain par le bus CTM (Excellente compagnie de bus marocaine appartenant à une grand groupe marocain). Nous luttons pour trouver une agence. La jeune femme, sûrement stagiaire parle aussi bien français que moi l'arabe... Elle nous dit que pour prendre le bus qui passe par Taroudant et qui va à Ouarzazate, il faut retourner à Agadir, soit 100km en arrière... mais on peut quand même acheter les billets... Bon.... On décide de chercher une autre agence, ce que nous faisons sans trop de difficulté et achetons nos titres de transport CTM de Taroudant pour aller à Ouarzazate, non mais!!!

samedi 4 juillet 2009

Nous n'avons pas disparu!!


Nous voilà début juillet. Dans les jours qui viennent, je vous raconte tout le Maroc, c'est vraiment un pays magnifique. Il faut au moins y passer 3 mois à temps plein pour en profiter complètement. Il me fallait aussi attendre début juillet pour pouvoir mettre à jour mon diaporama.

A bientôt