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mercredi 24 février 2010

Cambodge, Episode VIII: Trek dans la jungle Partie II


Je rejoins le Bamboo Bar a 8h, y prends un dernier petit déjeuner digne de ce nom et grimpe sur une moto qui m'emmène a 8km de Sen Monorom, dans le village de mon guide.
Un de ses fils part devant en moto avec son sac et notre nourriture. On me demande de prendre mon sac, je refuse. Nous quittons, mon guide et moi, le village vers 9h30. Mon guide porte ma guitare. nous avons comme eau 2 bouteilles d'un demi litre chacun.
Nous marchons 3h sur une piste digne de nos mauvais chemin de campagne dans une végétation éparse. La moto avec les vivres nous attend au poste de Rangers, ou gardes forestier. Nous y mangeons et nous reposons jusqu'à 15h. A ce nouveau départ, nous sommes 4. Un Ranger armé et un porteur pour les vivres nous accompagnent. Nous rentrons dans la jungle.
Ce qui m'interpelle en premier lieu est le bruit. Ce bruit de millier et million d'insectes se manifestant de concert. Ce même bruit qui disparaît au fur et a mesure que la végétation change. Nous avançons au début sur un joli sentier, qui de carrefour en embranchements se réduit et devient de plus en plus sauvage. Un peu avant 18h, nous nous arrêtons a un endroit que je comprends vitre être notre futur campement.
On m'apprend a faire un noeud pour le hamac en moins d'une minute et que l'on peut défaire en moins de 10 secondes. Nous sommes a cote d'un point d'eau; eau qui nous sert a cuisiner et a nous approvisionner en boisson. Il est 19h30 quand nous nous couchons.

Vendredi 19 Février 2010
Il est 6h quand je me réveille et que je déjeune au chou-fleur et a la viande bouillie. Départ a 7h30. J'ai brièvement soigne une ampoule au talon droit, j'espère ne pas trop en souffrir.
La matinée est éprouvante. Il n'y a plus vraiment de sentier et je surprends les guides a hésiter quant a la direction a prendre a 3 ou 4 reprises. nous passons dans des ronces, des herbes hautes, suivons des sentiers ruines par le passage d'éléphants en saison humide, enjambons des troncs, marchons sur des cailloux instables caches sous des feuilles. Ma plus grande peine est ma guitare que je change d'épaule toutes les 10 minutes. J'ai quitte le camp avec 75 cl d'eau et arrive a tenir jusqu'à notre point d'arrêt de midi. J'y arrive, mais déshydraté. Nous sommes au bord d'une mare d'eau marron verte. Un des Rangers creuse dans le mélange de poussière et de terre avec une assiette et y enlève l'eau. Au fur et a mesure de la répétition de son geste, je m'aperçois que l'eau est de plus en plus claire et potable!
Les hamacs sont montes a des structures en bois et bambou. Vers 15h, alors que le chef Ranger, Yet Saran, n'est toujours pas revenu de je ne sais ou, je tente de comprendre ce qu'il se passe. Nous passerons la nuit ici.

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