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dimanche 17 janvier 2010

Cambodge, Episode I: La Cité d'Angkor


Mardi 5 janvier 2010
Emilie et moi partons pour Siem Reap, ville située à 315 km au nord-ouest de Phnom Penh, et voisine de la Cité d'Angkor.

Mercredi 6 janvier 2010
Nous enfourchons les vélos que nous prête l'hôtel, et pédalons 8km pour rejoindre le fameux Angkor Wat. Au fur et à mesure que nous pénétrons dans le site, je prends conscience de son immensité. Son intégralité s'étend sur 400km², principalement de la jungle au milieu de laquelle des temples pluri centenaires dominent tels des montagnes de pierres admirablement sculptées, répandent leur mysticisme sur tous leurs environs. D'autres temples semblent s'être camouflés dans la jungle, leurs pierres prises dans de puissantes racines d'arbres.
A mesure que nous nous enfonçons sur les sentiers, nous imaginons ce qu'ont pu ressentir les explorateurs qui ont redécouvert ces lieux de culte et de vie, car Angkor était une ville seuls les temples ont résisté aux caprices du temps. Nous nous aventurons dans autant d'édifices que les rayons du Soleil nous permettent de voir et sommes systématiquement émerveillés.

Le lendemain, Emilie et moi nous séparons. Elle opte pour le touk-touk et je poursuis à vélo. Mon objectif est de dessiner. Je suis fasciné par Ta-Phrom, ce célèbre temple pris dans les racines d'arbres au milieu de la jungle. Je passe trois heures à le dessiner. La nature s'habitue à moi et semble même m'adopter. En effet, des papillons viennent à jouer autour de moi, avant de se poser sur mon épaule, mes doigts, mon carnet de dessin. Parfois ils partent et reviennent me voir. Alors qu'ils sont en vol, il me suffit de tendre le doigt pour qu'un d'entre eux s'y pose, ce qui fascine les touristes autour de moi qui mitraillent le papillon avec leurs appareils photo. Je repose le papillon sur un genou et reprends mon dessin, pour reprendre le papillon dans ma main et jouer de nouveau avec lui. Un pur moment de bonheur!

En fin de matinée, je reprends mon vélo et me dirige vers Banteay Srei, que je pensais être à 16 km de là. CE temple est en réalité à 30 km... mais la récompense est là. Les bas reliefs sont omniprésents et étonnamment conservés ou restaurés. Je dessine puis me retourne vers la partie principale du site. Aujourd'hui, j'ai pédalé environ 80km sur mon vélo d'avant guerre, et je parle de celle de Sécession...
Le lendemain, Emilie et moi profitons de notre matinée pour jouir une dernière fois de ces merveilles architecturales avant de prendre notre bus qui nous ramène à Phnom Penh à midi et demi.

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