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lundi 18 mai 2009

Suite et Fin du Ghana

Nous sommes donc partis le dimanche 10 mai d'Accra pour Akosombo avec la volonté (et surtout l'espoir) de prendre le ferry pour Makongo, afin de rejoindre Tamalé en Bus. Nous sommes arrivés à Akosombo en fin d'après midi, pour prendre le bateau le lundi matin, le port se situant à environ 10 Km de la ville. Le dimanche soir, nous nous apercevons que nous allons être juste en espèces. Optimistes, nous nous disons que nous allons nous arrêter avant le port pour retirer des sous. Voici comment cela s'est passé:

Nous négocions (pour continuer) avec un taximan pour le port en lui précisant que nous allons faire un bref passage à une banque. Nous y allons. Le distributeur ne prend pas la Visa. En route pour un gros hôtel (heureusement sur le chemin). La machine est en panne. Retour à Akosombo ville. Nous décidons de monter sur Ho, à 2h de route au nord nord est pour retirer. A Ho, nous décidons de monter sur Kpando (je mettrai une carte du Ghana avec notre itinéraire pour que ça vous parle plus) pour intercepter notre bateau, le mardi matin. L'après midi même, nous nous renseignons pour savoir où est le port, on nous indique le nom d'un bled. Après une demie heure de taxi (ça coûte un peu des sous quand même), on est arrivé dans un village où on ne voit même pas le Lac (plus pratique pour prendre un bateau...). Retour à Kpando, sous la flotte, après que le chauffeur aie délibérément shooté un mouton sur la route, pour l'anecdote... On indique un nouveau port.

Le mardi matin donc, on arrive à se fameux port Kpando Torkor, où un douanier en marcel short tapettes contrôle prend mon carnet de vaccination pour un visa mal établi, où aussi il nous est dit que le bateau ne s'arrête plus ici.
Nous avons alors pensé qu'il valait mieux cesser de courir après ce ferry et remonter à Tamalé en Tro-tro (mini-bus local où 30 personnes arrivent à s'entasser sur des banquettes en bois recouvertes de mousse roulant à 30km/h de moyenne).

Pour faire court:
De Kpando, nous allons à Hohué, pour prendre un Tro-Tro qui doit nous amener à Dambaï. Le bus n'ayant pas des bons freins, le chauffeur enfonce une barrière de police. 15 min à poireauter pour la négociation du chauffeur avec les policiers. On repart. 5 km plus loin, la piste descend fortement et est très sinueuse, tout le mode descend du bus, les freins sont trop mauvais, faut marcher. D'une certaine façon, ça nous a délier les jambes.
Arrivée à Dambaï, on traverse un bras du lac pour voir partir le dernier bus qui nous interesse devant nous. Bilan, on prend un Tro-Tro pour faire 60 km en vers le sud (2h30 de trajet) pour passer la nuit à KeteKrashi.

Lever à 4h30 le mercredi matin pour attraper le bus (touours un Tro-tro) avec la ferme volonté de rejoindre Tamalé le soir même (la nuit dans le guest house insalubre nous ayant motivés).
Bref on tombe en panne d'essence à 5km du premier point de changement de bus, après 120km (ou 5h de piste). De Tro-Tro en Tro-tro, on arrive enfin à Tamalé où nous passons 2 nuits tranquille.

On quitte Tamalé le vendredi 15 mai au matin, pour arriver à Ouagadougou, 2 Tro-Tro, 1 panne d'essence, 375km et 8h plus tard. Nous avons 1h de laps de temps à Ouagadougou avant de prendre un vrai bus pour Ouahigouya. Nous en profitons pour faire un dernier au revoir à Papy, David, Zion, Brico et Béton (spéciale dédicace à eux, lol). Départ du bus, 17h15, arrivée à 20h30 (180km de goudron, si, si).

3 commentaires:

  1. Ce n'est plus un voyage mais une véritable expédition que vous menez là. En tout cas...
    Néric

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  2. Bah dis donc... c'est plutot "roots" comme trajet =)

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  3. lol énorme !! Et ça n'est que le début ! Bisous !

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