Cela aura été bien plus court que prévu, mais ambiance pourrie, collègue qui crachent dans le dos obligent, je m'en suis allé.
Je l'avais dit plus, l'ambiance était inexistante, nous n'étions pas sensés nous assoir derrière le comptoir - ça fait pas 5 stars -, pas de musique, à la fin de la journée, c'était bonsoir et à demain avec un sourire poli (et souvent forcé) etc. Mais s'il n'y avait que ça, j'aurais pu survivre. Le problème était que l'assistante du boss cumulait et avait pour 2ème (ou 1ère fonction), petite amie de ce dernier. La grognasse en question m'avait dans le nez, et déformait le moindre de mes faits et gestes, phrases et allait conter le tout à son homme, pardon, patron (même-moi, je n'étais pas sûr), mais à sa sauce; et comme la vile femelle était nicaraguayenne, elle était épicée.
Donc lors d'entretien avec le petit am.... mince, boss, je me retrouvais coupable de faits qui m'étaient relativement étrangers, et j'admets qu'en creusant dans mon esprit, et passant en mode tordu et vicieux, il m'arrivait de retrouver l'action originelle.
De plus, la collègue espagnole était une grande copine de la nicaraguayenne. Bien sur! Elles persifflaient dans la même langue... Mais elle, ne s'embêtait même pas à déformer, elle inventait directement.
A un moment, j'ai directement dit au boss que de toute façon, entre sa petite amie et moi, il est évident que ça n'était pas moi qu'il allait croire, donc.... le débat était clos.
J'ai annoncé ma volonté de partir le 30 ou 31 octobre. Ca ne l'a pas surpris plus ça, donc très bien. Il me demandait alors d'être correct et lui laisser du temps pour retrouver quelqu'un... J'ai simplement répondu que je saisirais la première bonne opportunité. Celle-ci s'est présentée le surlendemain et suis parti en laissant 175€ de salaire, trop pressé pour attendre que monsieur fasse les démarches nécessaires. Je me suis retrouvé à la rue le soir même. J'ai eu la chance d'avoir le temps de faire mon sac...
Bref, je passe 3 jours sympa à Amman avec des gens avec qui j'ai plongés, et m'envole pour Bali le 6 novembre. J'arrive le 7 au soir à Tulamben, au Nord-Est de l'île. Tulamben est un petit village qui s'étant sur moins de 2 km, le long de la route qui fait le tour de l'île. Je suis sûr qu'on est passé par là avec Sandrine il y a 2 ans.
Mon nouveau centre s'appelle Dive Concept. Il y a 9 bungalows et 1 dortoir de 6 lits. La chambre la plus chère coûte 15$... Je pense louer une des chambres au mois, ce qui devrait me revenir à 150$. On m'offre mes 3 repas! Je n'ai pas de salaire fixe mais le pourcentage des commissions est élevé et le staff partage un pourcentage du chiffre d'affaire du centre, ce qui fait de Dive Concept mon meilleur employeur!
Le gérant est français, comme un de mes collègue, l'autre instructeur est québecois, et il semble qu'un dive master espagnol arrive ce soir.
Comme le monde est petit, le propriétaire a pour super pote un de mes
collègues du Cambodge, qui est ici en vacances, plus un autre pote qui a
commencé à plonger au Cambodge et qui a passé des qualifications ici.
Bref, pour l'ambiance, je suis servi!
Les sites de plongée sont splendides. La variété des espèces est incroyable. En plus nous avons 2 épaves. Tout se fait depuis le bord de la plage, donc soit on marche 200 mètres, soit on prend une des 2 fourgonnettes du centre. Ce que j'adore ici, c'est que nous sommes autonomes. On gère nos plongeur de A à Z, on s'arrange entre nous, entre adultes....
Je fais un aller retour à Singapour le 4 décembre pour obtenir un visa de 2 mois qui me permettra de rester 6 mois sans avoir à ressortir. Je sais, c'est un peu compliqué...
Bon et quand même, voilà quelques photos du centre:
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A tout bientôt
Manu